Enfant j’avais pour ambition de devenir chanteuse noire américaine, il faut dire qu’à 4 ans je n’avais pas beaucoup de croyances limitantes ! Ces barrières sont arrivées en entrant à l’école. Le regard désintéressé de ma première institutrice, celui malveillant de mon dernier instituteur a fini par sceller mon désamour pour le système scolaire.
Mon horizon d’apprentissage s’est éclairci lorsque j’ai pu enfin choisir ma route : Un bac philo, des études de cinéma, puis de journalisme et de graphisme. Une bulle de bonheur dans une vie personnelle égrenée par la perte et la maladie des personnes qui m’étaient le plus cher.
UNE PERIODE DIFFICILE
Mon entrée dans le monde du travail n’a pas été un long fleuve tranquille. J’ai passé 6 ans à galérer entre patrons manipulateurs et missions sans intérêts.
Je n’arrivais pas à trouver ma place. J’avais les diplômes, l’envie, les compétences mais je n’arrivais pas à tout faire coïncider. Je faisais « l’allez – retour » entre activités créatives mais peu rémunératrices et jobs déprimants assurant mon quotidien.
Je ne savais pas comment m’y prendre et personne pour m’accompagner, me guider.
UN CHOIX DE RAISON
Epuisée et désemparée, j’ai alors fait le choix d’accepter un « travail alimentaire ».
Un travail qui rassurait mon entourage et qui me faisait rentrer dans le moule. J’ai ainsi passé 14 ans dans un secteur qui ne m’a jamais épanoui mais qui payait correctement et, qui plus est, était situé à 10 min de chez moi ! J’avais troqué mes rêves et mes aspirations pour un confort de vie. Je m’y suis pourtant investie à 100% sans toutefois jamais ressentir cette satisfaction qui fait qu’un travail devient votre essentiel.
S’en est suivi dans la foulée un licenciement surprise qui est venu me rappeler que nul n’était irremplaçable.
UNE QUETE DE SENS
J’étais au bout d’une vie qui ne me convenait plus, qui n’avait plus de sens. La fin d’un cycle. Mon corps me l’a d’ailleurs violement rappelé. J’ai enchainé les problèmes médicaux (abcès à répétitions, troubles alimentaires, crises d’anxiétés…bref la totale !).
J’étais seulement sure d’une chose : je ne voulais plus subir. Je voulais choisir ma vie et ne pas un jour me retourner sur elle en me disant que j’avais loupé quelque chose. Que la trouille d’aller vers l’inconnue avait gagné. Et pour cela je le savais : il me fallait prendre les choses à bras le corps.
SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT
Un matin de Mai, lors d’une séance de marche de pleine conscience, j’ai décidé de changer mes habitudes. Sans l’avoir prémédité j’ai choisis d’écouter un podcast de développement personnel, pour essayer. Par curiosité.
Une voix qui me plonge dans une introspection salutaire et qui me fait réaliser que tout mon parcours de vie a été marqué par l’accompagnement des autres.
Une voix qui me montre ma place.
Une voix qui me révèle le chemin de ma renaissance professionnelle.
Et vous savez quoi ? J’ai enfin trouvé un sens à ma vie, je suis en phase avec moi-même. Je suis enfin à ma place !….
« Le premier jour du reste de ma vie »