Vous avez décidé d’aller de l’avant, d’essayer de nouvelles choses, de vous dépasser, de vous lancer de nouveaux défis, de sortir de votre zone de confort et patatras le doute a décidé de pointer le bout de son nez et vous empêche de passer à l’action…
Soyons clair Le doute est une émotion qui ne nous sert pas. Le doute est d’ailleurs souvent accompagné d’autres émotions comme la peur et/ou le découragement.
Douter se traduit par évaluer toutes les options pour essayer de s’assurer que l’on ne pourra pas échouer.
Notre cerveau passe au scanner toutes les raisons qui pourraient faire que ça ne marcherait pas : « Je n’ai pas de réseau, ce n’est pas/plus de mon âge, je n’ai pas d’argent, je n’ai pas les compétences, je n’habite pas au bon endroit, ce n’est pas le bon moment de lancer mon entreprise, je l’aime mais peut-être pas assez pour m’engager … ».
Ce qui est assez absurde lorsque l’on y pense. Car c’est la peur de l’échec qui nous mène au doute… qui nous mène à l’inaction. Ne rien faire, ne pas agir c’est de facto se placer en position d’échec, vous ne croyez-pas ?
Nous allons donc nous retrouver à passer des heures, des jours, des semaines, des mois, voire des années à évaluer toutes les possibilités pour finir par se retrouver dans la confusion, l’indécision, à ne jamais agir et à rester dans une situation stagnante.
CE QUI NOUS EMPECHE DE NOUS LANCER
1) La peur du changement
« L’objectif » du cerveau est de nous maintenir en vie. Ce n’est absolument pas de nous permettre de nous épanouir. Il a tendance à évaluer tout ce qui pourrait se passer de négatif et nous pousse à procrastiner au lieu d’affronter cette émotion et de passer outre.
2) Une raison culturelle
Notre société occidentale nous vente la facilité et l’immédiateté (pub, médias, réseaux sociaux). Elle nous vend le fait d’avoir le droit de vouloir tout tout de suite, que c’est légitime et que c’est possible.
Il nous est alors difficile d’admettre que cela puisse être difficile. Non pas parce qu’on est fainéant, ou que l’on manque de volonté, mais parce que l’on ne sait pas/plus.
POURQUOI ECHOUE-T-ON PAR ANTICIPATION ?
Il existe actuellement une pensée globale qui dit que « si les autres ont réussi c’est qu’ils ont fait preuve de volonté, et que c’est la volonté qui fait tout ». Alors qu’en réalité c’est plutôt la persistance, le fait d’avoir conscience que cela ne va pas être facile et que ce n’est pas grave, que c’est normal et que l’on va passer outre et que c’est la prix à payer pour grandir.
On pense souvent que lorsque l’on a trouvé notre voie, lorsque l’on a trouvé quelque chose qui nous plaît, on devrait ressentir de l’excitation, de la passion, de la motivation.
Si en revanche on ne ressent pas tout cela, si à la place on pense qu’il y a un problème et qu’il faut changer la situation. « Je n’y arrive pas, ce n’est pas fait pour moi, je me suis trompée, il faut que je trouve autre chose » alors nous allons, à la moindre embuche, renoncer.
3 FAÇONS D’AGIR FACE AU DOUTE
1) Se lancer à reculons
On peut se lancer mais continuer d’être dans le doute.
C’est à dire que l’on a pris une décision, on s’est lancé, mais on continue à évaluer les autres possibilités ou à évaluer toutes les choses qui pourraient mal se passer. Et on continue à douter alors que la décision a été prise et on pense constamment revenir en arrière.
RESULTAT: Echec/ inconfort
2) Oublier ses peurs et se lancer quand même
Vous êtes un.e Warrior, vous avez la trouille mais vous vous lancez quand même.
Vous vous dites : « OK, j’ai ce doute, je l’observe, je vois bien que je suis flippé.e, je vois bien que j’ai peur, je vois bien que j’ai cette problématique. Je la garde en tête mais je me lance quand même ».
Là vous allez agir sur le coup de la volonté. C’est pas mal. C’est une façon de sortir de sa zone de confort mais c’est aussi une façon qui est limitée, c’est à dire que l’on ne peut pas être constamment en train d’agir sous la volonté qui est un concept lui aussi limité. Tout faire tenir sur la simple volonté est épuisant, nous ne sommes pas faits pour ça et il y aura un moment où vous allez craquer.
RESULTAT: Echec/ inconfort
3) Changer son système de pensée
La dernière option peut- être celle qui vise à changer son système de pensées vis à vis de la situation, de l’objectif à atteindre.
Regarder sous un angle positif les embuches qui jalonnent votre parcours comme une opportunité d’apprendre et de grandir. D’en faire un voyage initiatique et non un chemin de croix !
RESULTAT: Réussite
EN PRATIQUE : COMMENT ALLER AU DELA DU DOUTE ?
L’Echec, l’inconfort développe en nous des émotions négatives telles que la peur, l’angoisse, l’insatisfaction, la frustration….
Faire machine arrière à chaque fois que l’inconfort surgit (et il a parfois tendance à le faire souvent!), c’est rater l’opportunité de découvrir qui nous sommes vraiment. C’est se priver de grandir.
Franchir ce pic d’inconfort c’est ce qui fait la différence entre une démarche avortée et un objectif couronné de succès.
Pour vous permettre de franchir ce gouffre de solitude, je vous propose de travailler sur vos émotions négatives.
De faire ce pas de recul . De relativiser leur impacte sur vous, de les laisser passer et d’avancer plus sereinement.
Ce simple exercice a pour vertu d’accroitre votre connaissance de vous-même.
Lorsque vous voyez une émotion négative qui apparaît parce que vous êtes en train de sortir de votre zone de confort, que vous êtes en train de repousser vos limites, faites cet exercice pour pouvoir mieux vivre cette émotion ou ressentez-là au cours d’une séance de méditation si c’est quelque chose avec lequel vous êtes familier.
Acceptez de vivre ces émotions, ressentez cette peur, donnez-vous l’autorisation de la ressentir, donnez-vous l’autorisation de ressentir cette douleur, de pleurer, de crier… et vous verrez de nouveaux horizons vous éclairer.
Vous n’y arrivez pas seul.e? un coaching pourrait vous aider à franchir le pic de votre inconfort. N’hésitez pas à vous faire accompagner, vous verrez la réussite d’un objectif se fait souvent à deux!
K.H/…